Fabian Göttgens, de l'Institut d'astrophysique
de l'Université de Göttingen et premier auteur de l'étude, qui fera
l'objet d'une publication dans la revue Astronomy & Astrophysics,
précise que cette observation corrobore en tous points un texte
chinois rédigé en l'an 48 avant J-C qui décrivait un tel évènement.
"La position et la luminosité des vestiges correspondent à une
entrée de 48 avant JC dans une ancienne collection d'observations
d'astronomes chinois. Ils ont probablement vu la nova originale au
même endroit." Cela signifie que les mesures modernes confirment
l'une des observations les plus anciennes d'un évènement en dehors
du système solaire, ajoute le chercheur.
Les restes récemment découverts de la nova
forment une nébuleuse rougeoyante d'hydrogène et d'autres gaz, dont
le diamètre équivaut à environ 8000 fois la distance entre la Terre
et le Soleil. Malgré sa taille, la nébuleuse est relativement
légère, sa masse totale n'atteignant qu'un peu plus de 30 fois celle
de la Terre, car les gaz qui la composent ont été largement
dispersés par l’explosion.
Cette observation a été effectuée au moyen de
l'instrument MUSE, au Very Large Telescope de l'ESO au Chili.
Jean
Etienne
Sources principales :
Discovery of an old nova remnant in the Galactic globular cluster
M22. Astronomy & Astrophysics (à paraître).
Pré-print sur Arxiv : Cornell University. |