Vous l'aurez compris (et
dans le cas contraire ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas
les seuls), cet article était notre poisson d'avril annuel.
Nous vous en souhaitons bonne digestion ! :-) |
Ce samedi premier avril 2017, le Président des
Etats-Unis Donald Trump devrait prendre la parole devant le Congrès
américain afin d'annoncer la réalisation de Space Force One,
successeur du célèbre avion présidentiel.
On s'y attendait un peu, à la suite de la réticence exprimée par le
Président en décembre dernier devant le projet de remplacement de
l'actuel Air Force One (qui existe en deux exemplaires), pourtant
attribué à Boeing pour un montant estimé à quelque 4 milliards de
dollars. Une décision qui n'avait pas été sans surprendre les
observateurs, Donald Trump semblant accorder une importance sans
limite à la sécurité du territoire.
Mais le bouillant Président avait d'autres projets en tête. Et
notamment celui d'encore mieux protéger le centre de commandement de
l'armée américaine, y compris lui-même, dans l'éventualité d'une
attaque massive des Etats-Unis en le plaçant définitivement hors de
portée d'un assaillant.
Or pour cela, et compte tenu du perfectionnement sans cesse accru de
la portée et de la précision des armes des nations ennemies, quel
meilleur moyen d'arriver à une sécurisation totale qu'en plaçant le
haut commandement ailleurs que sur Terre, dans l'Espace ? C'est
ainsi qu'a été élaboré, en un temps record, le projet Space Force
One.
On en sait encore très peu sur le sujet, encore moins sur les
détails de sa réalisation. Selon nos premières informations, il
consisterait en un ensemble de trois modules supplémentaires qui
seront arrimés à la Station Spatiale Internationale, l'un renfermant
les quartiers privés du Président et de sa famille, le deuxième
destiné aux membres du centre de commandement de l'armée, et le
troisième renfermant les systèmes de communication cryptée avec les
troupes terrestres. Enfin, un quatrième élément, non habité, devrait
ultérieurement être équipé de moteurs-fusées afin de dissocier Space
Force One du reste de la Station et de le propulser, en cas de
menace, vers une orbite lunaire. Le premier élément de Space Force
One, estimé à environ 20 tonnes, sera lancé avant la fin de cette
année par une fusée Atlas V depuis Cap Canaveral.
Retour en vol de la navette Discovery ?
Et le transport du Président ainsi que du staff militaire ? Rien n'a
encore filtré à l'heure actuelle, mais il est évident que ce
problème devra être résolu, et qu'il ne constitue pas l'aspect le
moins important du programme. Cependant, on ne peut s'empêcher de
faire le rapprochement avec un ordre de réquisition qui aurait été
émis il y a quelques jours depuis la Maison-Blanche pour la navette
spatiale Discovery, dont le dernier vol remonte à 2011 et qui est
actuellement exposée au Steven F. Udvar-Hazy Center, une annexe du
National Air and Space Museum près de Washington, et qui semble la
mieux conservée.
Nous en saurons certainement plus à la fin de cette journée du
samedi 1er avril…
Jean
Etienne
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