1er octobre 2015

 

La Russie établit ses plans d'exploration de la Lune, Mars et Mercure

 
L'Institut de recherche spatiale de l'Académie des sciences de Russie (IKI RAN) affirme son intention de participer à la plupart des projets internationaux destinés à améliorer les connaissances scientifiques de la Lune, de Mars et de Mercure, ainsi que de toutes les fréquences de rayonnements reçus depuis l'ensemble de l'Univers, et ce jusqu'à 2025.

Selon l'institut, les instruments scientifiques destinés à ce vaste programme de recherches seront implémentés sur les satellites et sondes spatiales européennes, mais aussi américaines et japonaises.

Le premier programme cité est ExoMars, un projet de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), un programme qui regroupe trois missions spatiales à destination de la planète Mars développées par l'ESA avec une participation importante de l'agence spatiale russe Roscosmos : l'orbiteur, ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) et l'atterrisseur ExoMars EDM qui doivent être lancés en 2016, et le Rover ExoMars lancé en 2018.

Cependant, le caractère essentiel de cette mission sera plus spécifiquement orienté, outre l'étude de Mars, de son atmosphère et de sa surface, vers les recherches d'activités biologiques éventuelles, passées et présentes sur la planète. Peut-être ces missions combleront-elles les scientifiques, qui à l'heure actuelle, se demandent toujours pour quelle raison les microscopes embarqués à bord des atterrisseurs martiens (Spirit, Opportunity, Curiosity…) se limitent toujours à un pouvoir grossissant de 30x, soit celui… d'une grosse loupe ?

En outre, Roskosmos et l'agence spatiale allemande lanceront des télescopes spatiaux dans le cadre du projet Spektr-RG. Enfin, un télescope à rayons X sera installé à bord de la Station spatiale internationale (ISS) dans le cadre du programme The Monitor of All-sky X-ray Image (MAXI).

En 2017 et 2018, aura lieu à bord de l’ISS l'expérience spatiale Driada consacrée à l'étude détaillée, région par région, des gaz à effet de serre sur notre planère. En 2017, la mission d'exploration de l'Agence spatiale européenne (ESA) vers la planète Mercure, BepiColombo, sera lancée.

Enfin la Lune n'est pas oubliée, puisque les sondes Luna 25 et 27, programmées pour 2019 et 2021, sont envisagées afin de cartographier l'environnement de notre satellite en prévision des futurs explorateurs humains.
 
 

 
Position des atterrisseurs martiens. Crédit Nasa.
 

 

 
 
 

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