Le Bilan carbone mondial 2014 a été
publié en perspective du Sommet de l'ONU sur le climat. Il révèle
que les émissions de dioxyde de carbone issus de la combustion de
matières fossiles et de la production de ciment ont augmenté de 2,3%
en 2013, pour s'établir à des niveaux record. Il précise également
que les émissions sont de 61% supérieures aux niveaux de 1990 (année
de référence du Protocole de Kyoto).
Le rapport du Projet mondial sur le
carbone, qui est copatronné par le Programme mondial de recherche
sur le climat, affirme que les émissions devraient encore progresser
de 2,5% en 2014.
En 2013, les puits de carbone que
sont la terre et les océans ont absorbé respectivement 27% et 23% de
la quantité totale de CO2 (combustibles fossiles et changement
d'affectation des terres), laissant 50% des émissions dans
l'atmosphère.
Le Bilan carbone mondial a analysé
les émissions de combustibles fossiles au niveau régional, les
émissions de combustibles fossiles dues à la consommation, les
émissions dues aux changements d'affectation des terres, les modes
d'émission, l'absorption de CO2 par les puits naturels, le CO2
atmosphérique et les émissions cumulées de carbone.
Le Programme mondial de recherche sur
le climat est patronné par l'OMM. Le Bulletin sur les gaz à effet de
serre récemment publié par l'OMM révèle que les concentrations de
CO2 dans l'atmosphère ont atteint de nouveaux records en 2013. Il
comprenait également une analyse des incidences de ces résultats sur
les océans, qui accusent une acidification sans précédent.
Source :
Organisation Météorologique Mondiale (OMM)
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