Dirigée par le
Dr Guy Sauvageau, chercheur principal à l'IRIC et hématologue à
l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, cette percée mondiale a le potentiel
de multiplier par 10 le nombre d'unités de sang de cordon
disponibles pour une transplantation chez l'humain. De plus, elle
réduira considérablement les complications associées à la greffe de
cellules souches. Elle sera particulièrement utile pour les patients
non caucasiens pour qui les donneurs compatibles sont difficiles à
identifier.
Une étude
clinique utilisant cette molécule nommée UM171 en l'honneur de
l'Université de Montréal et un nouveau type de bioréacteur développé
pour la culture de cellules souches en collaboration avec
l'Université de Toronto sera initiée dès décembre 2014 à l'Hôpital
Maisonneuve-Rosemont.
Selon le Dr Guy Sauvageau, « cette nouvelle molécule combinée à la
nouvelle technologie du bioréacteur permettra à des milliers de
patients de par le monde d'avoir accès à une transplantation de
cellules souches plus sécuritaire. Considérant que plusieurs
patients ne peuvent actuellement avoir recours à une greffe de
cellules souches faute de donneurs compatibles, cette découverte
s'annonce très prometteuse pour le traitement de divers types de
cancer. »
Le Centre d'excellence en thérapie
cellulaire de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont servira d'unité de
production de ces cellules souches. Par la suite, les greffons
seront distribués à des patients de Montréal, Québec et Vancouver
pour cette première étude clinique canadienne. Des résultats
tangibles devraient être disponibles une année plus tard, soit en
décembre 2015. À terme, des résultats cliniques concluants
pourraient révolutionner le traitement de la leucémie et d'autres
maladies du sang. De là, l'importance de la portée de cette nouvelle
découverte.
«
Ces avancées extraordinaires sont le résultat d'une équipe
remarquable dont des étudiants et chercheurs postdoctoraux
extrêmement doués qui œuvrent dans les laboratoires de l'IRIC
incluant les premières auteures de cette publication Iman Farès,
étudiante au doctorat et Jalila Chagraoui, agente de recherche ainsi
que les professionnels de la plateforme de chimie médicinale de
l'IRIC sous la direction d'Anne Marinier qui ont optimisé les
propriétés thérapeutiques de cette nouvelle molécule », ajoute le Dr
Guy Sauvageau. |